L e syndicat FO de l’usine a salué la bonne nouvelle
. Le 28 janvier, la Direction interministérielle régionale (Direccte), qui englobe notamment le secteur du travail et de l’emploi, n’a pas validé le PSE présenté par la direction de Ford Aquitaine Industries, basé à Blanquefort (Gironde). C’est un soulagement pour les 850 salariés du site car cela apporte quelques semaines de répit et éloigne la crainte de la fermeture programmée du site. Ce délai, espèrent les salariés, devrait permettre au seul candidat à la reprise – le franco-belge Punch, spécialiste lui aussi des boîtes de vitesses – d’améliorer son offre, notamment les garanties de commandes. Punch a annoncé qu’il ne conserverait toutefois que 400 emplois environ sur 850.
La lutte pour la pérennité du site
Les salariés, qui luttent pour préserver la pérennité du site, espèrent que de son côté Ford – qui a perçu plus de 23 millions d’euros d’aides publiques pour le site et dont la décision de fermer en août prochain ne s’appuie sur aucune difficulté économique – acceptera enfin les conditions de la reprise. Il les avait refusées en décembre et cela avait été un camouflet pour les pouvoirs publics, l’État et plusieurs collectivités territoriales s’étant engagés à investir 15 millions d’euros à Blanquefort. À cette occasion, le ministre de l’Économie avait évoqué la possibilité d’un rachat provisoire du site par l’État en cas d’échec du processus de reprise par Punch et le temps de trouver un autre repreneur…