Pour FO, pas question que l’individu se retrouve seul dans la jungle des organismes de formation, ni qu’il ait à payer sa formation de sa poche, faute de financement. Pour cela, il est essentiel de maintenir le rôle d’intermédiation des OPCA, organismes paritaires qui accompagnent les salariés dans leurs démarches.
Sur le compte personnel de formation (CPF), FO souhaite que le plafond, actuellement de 150 heures, soit relevé à au moins 400 heures pour permettre des formations vraiment qualifiantes. Elle s’opposera à toute velléité de transformer ces heures en euros, dans l’optique que le salarié puisse acheter directement sa formation auprès d’un organisme.
Conserver le CIF
Le risque de la monétisation du CPF, c’est une baisse des droits des salariés, avec une réduction du nombre d’heures financées
, explique Michel Beaugas, secrétaire confédéral FO chargé de la formation professionnelle.
La confédération souhaite aussi conserver en l’état le congé individuel de formation (CIF). En cas de fusion avec le CPF, elle demandera le maintien d’au moins deux niveaux distincts. Autres revendications de FO, trouver un financement pour le conseiller en évolution professionnelle (CEP) afin de permettre aux personnes de bâtir de vrais parcours professionnels, et que le plan de formation soit négocié au niveau de l’entreprise au lieu d’une simple consultation des IRP.