Gestion de la crise sanitaire, pour FO, il vaut mieux convaincre que contraindre !

Fédération FO-SPSS par FO SPS

Come SITTLER/REA

A plusieurs reprises, la Fédération des personnels des Services publics et de Santé Force Ouvrière (FO-SPS) a rappelé lors de ses échanges avec la ministre de de la Transformation et de la Fonction publiques, Amélie De Montchalin :

  qu’il fallait faciliter l’accès à la vaccination sur le temps de travail dans et hors du lieu habituel du travail par la délivrance d’autorisations spéciales d’absence, ainsi que concernant les absences liées aux effets secondaires de la vaccination ;
  qu’il convenait d’abroger le jour de carence ;
 qu’il valait mieux convaincre pédagogiquement quant à la vaccination plutôt que de contraindre par le bâton du licenciement ;
  la nécessité en cette période de congés estivaux de décaler la date ultime de vaccination au-delà du 15 septembre, car cette date semble peu réaliste.

La loi sur la gestion de la crise sanitaire a été adoptée définitivement ce dimanche dernier après moult amendements, tergiversations du gouvernement et avec des débats très houleux. Néanmoins, il faudra encore attendre que le Conseil Constitutionnel valide le texte pour qu’il soit promulgué.

Il en ressort que pour les soignants et non soignants travaillant dans des établissements de soins, la loi impose désormais une vaccination obligatoire contre le SARS-COV-2 avant le 15 septembre 2021, mais une tolérance sera acceptée jusqu’au 15 octobre 2021 et que la sanction de licenciement ne sera plus mise en œuvre.

La Fédération FO-SPS n’ayant pas de position dogmatique sur la gestion de la crise sanitaire, tout en s’inscrivant pleinement dans le positionnement de la Confédération Force Ouvrière, regrette que la politique mise en œuvre pour accélérer la vaccination ou s’assurer des protections requises face à la survenue du variant Delta, s’appuie encore sur une menace de suspension pour les agents concernés soit par la vaccination obligatoire, soit pour ceux travaillant dans les lieux soumis au pass sanitaire.

De plus, la Fédération FO-SPS exige du gouvernement que sa célérité à mettre en œuvre des mesures de protection de la population et de sanctions envers les agents, n’ait d’égale que sa promptitude à ré-ouvrir des lits, réinjecter des effectifs massivement et ainsi améliorer sensiblement les conditions de travail des agents. A l’aune d’une 4e vague, les hospitaliers en ont bien besoin et ne seraient pas en défaveur d’un vaccin contre l’austérité assenée depuis des années sur l’hôpital public !

FO SPS Services publics et de Santé

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