GM&S : le compte n’y est pas

Emploi par Evelyne Salamero

Photographie : F. Blanc (CC BY-NC 2.0)

Le tribunal de Commerce de Poitiers a validé le 7 septembre la reprise de l’usine GM&S de La Souterraine (Creuse) par le numéro 1 de l’emboutissage GMD qui, a-t-il été confirmé, n’entend garder que 120 emplois sur 276. Une reprise mieux que rien, a expliqué le gouvernement. Une reprise loin de satisfaire les principaux concernés.

On ne voit pas comment on va faire tourner le site avec seulement 120 d’entre nous, explique David Gunther, délégué syndical FO, craignant un recours massif aux contrats d’intérim.

Le syndicat FO espère en savoir davantage sur ce qu’entend faire, et comment, le nouvel employeur de l’usine, à l’issue du Comité d’Entreprise extraordinaire qui aura lieu lundi 11 septembre en fin de matinée, en présence du P-DG de GMD, M. Alain Martineau.

Les syndicats veulent un rendez-vous rapide à Bercy

Les syndicats demandent aussi que soit organisée le plus rapidement possible une réunion à Bercy, en présence de tous les acteurs du dossier, y compris les deux principaux donneurs d’ordre de GM&S, Renault et PSA, pour négocier de meilleures conditions de départ pour ceux que les salariés appellent les « grands blessés », à savoir les licenciés.

Le maintien de davantage d’emplois et une réelle indemnité pour ceux qui partent, c’est-à-dire une vraie compensation des dommages subis, y compris moral, c’est ce que veulent tous les salariés, souligne David Gunther.

Evelyne Salamero Ex-Journaliste à L’inFO militante

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