C’est un drame humain et un désastre dans le dialogue social qui se joue devant l’un des sièges de la société Happychic appartenant à la galaxie Mulliez.
Dans cette entreprise, de nombreux représentants syndicaux sont méprisés au point que la Section fédérale du Commerce de la Fédération des Employés et Cadres FO avait décidé avec sa déléguée syndicale Nadia Ferrante de mener une action aux
prud’hommes (pressions, intimidations, sanctions…).
En plein PSE (avec 500 licenciements estimés environ), cette société comprenant les enseignes Jules et Brice, a réuni ses délégués du personnel le 28 septembre 2018. L’essentiel des questions posées visaient directement Nadia Ferrante. Les élus FO ont donc quitté la salle. C’en est trop ! Elle n’en peut plus des attaques et pressions permanentes au point de décider sur le champ d’entamer une grève de la faim.
La Section fédérale du Commerce de la FEC FO est très préoccupée par la santé de sa déléguée syndicale et regrette que la situation ne se soit pas apaisée malgré des courriers envoyés aux dirigeants les alertant des risques sur la santé physique et mentale de Nadia Ferrante.
Nous demandons non seulement un respect total envers l’ensemble des représentants du personnel, mais aussi une totale transparence concernant le PSE en commençant par recevoir leur déléguée syndicale et reconnaissant que cela va trop loin.
La Section fédérale du Commerce de la FEC FO sera présente mardi en fin d’après-midi sur le site afin de soutenir la camarade.
S’en prendre à Nadia, c’est s’en prendre à FO tout entier.