Libération
De Pacte à pataquès, il n’y a qu’un pas : Pas de chance pour le gouvernement. Le choix de l’acronyme Pacte (
plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises
) était censé faire consensus autour de ce projet de loi, qui arrive ce mercredi en deuxième lecture au Palais-Bourbon. Mais sa principale disposition - la privatisation d’Aéroports de Paris (ADP) - a déclenché un sérieux pataquès politique.
Le Monde
Jour après jour, les critiques enflent contre le passage dans le privé de cette société qui gère vingt-six aéroports dans le monde.
Un choix stupide
, un sacrilège
, un abandon de souveraineté
, une faute stratégique
…
La République des Pyrénées
Pour désamorcer les critiques, Bruno Le Maire a assuré qu’à propos
Après le Livret A, le Livret ADP ?
. Précisant encore qu’il ne s’agissait pas de
. Reste une question : Bercy, la forteresse de l’économie française, est-elle bonne en calcul ? Sur un compte rémunéré, le fruit de la vente rapportera 3 % par an. Comme une vulgaire assurance-vie, alors qu’ADP assure aujourd’hui à l’État en dividendes une rentabilité proche de 10%. Trois fois plus ! Vraiment une bonne affaire ?
Capital
S’accrochant à sa piste droite mais ardue, le ministre concerné persiste à se délester du tarmac :
Dans l’attente de vents plus favorables…
. C’est ce qu’a affirmé avec force Bruno Le Maire, dans l’émission Territoires d’infos
, sur Public Sénat. Début février, les sénateurs avaient rejeté à une large majorité des dispositions du projet de loi Pacte ouvrant la voie à une privatisation du groupe aéroportuaire. Les modalités de cette privatisation et son calendrier restent toujours incertains.
Marianne
Car ça souffle fort du côté de Toulouse : Le rapporteur public de la cour administrative de Paris a recommandé l’annulation de la privatisation partielle de l’aéroport de Toulouse-Blagnac. Mauvais timing, alors que le gouvernement cherche à privatiser Aéroports de Paris
. Allo Paris, nous avons un problème.