Nous voulons des négociations sur l’état de l’hôpital public. Nous devons obtenir des mesures urgentes coûte que coûte
martèle Didier Birig rappelant que le gouvernement n’a toujours pas répondu à la question des conditions de travail ni à celle des effectifs. Ainsi, les 15 000 postes supplémentaires annoncés au Ségur de la Santé ne sont toujours pas déployés
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Ouverture prochaine de négociations…
Alors que le ministère de la Santé a demandé aux établissements de lui adresser d’ici le 30 janvier un bilan sur l’état des effectifs, il a annoncé le 19 janvier à la fédération FO son intention d’ouvrir prochainement, en prolongement de ce bilan, des négociations portant sur les effectifs ainsi que sur les indemnités (de nuit, du dimanche et des jours fériés) des agents. Nous allons recevoir un calendrier
de négociations indiquait Didier Birig.
Si le gouvernement semble contraint d’entendre les revendications et aller, pour l’instant à très petits pas, vers des négociations, cela à tout à voir avec la mobilisation constante dont font preuve les agents hospitaliers depuis des mois, cela avec le soutien de FO notamment.
En effet, alors que depuis l’automne le regain de la crise sanitaire renforce la pression sur les établissements et leurs personnels déjà submergés de travail, les actions (grèves, rassemblements…) se multiplient dans les services (à Rouen, Bordeaux…). Le 7 ou encore le 14 janvier, des opérations « Minute de silence pour la mort annoncée de l’hôpital », initiées par les établissements de Strasbourg, ont depuis fait tache d’huile sur le territoire (Granville, Marseille, Grenoble…). Les agents ne lâchent rien, ils exigent des moyens à la hauteur des besoins, parce que l’Hôpital n’a pas le temps d’attendre
rappelle la fédération SPS-FO. Les militants FO le souligneront encore le 1er février.