Inacceptable !
Face au refus du patronat de la FEHAP de négocier sur les salaires infra-Smic du secteur sanitaire, social et médico-social privé à but non lucratif couvert par la CCN 51, FO et tous les syndicats ont quitté la CCPNI (commission paritaire permanente de négociation et d’interprétation) le 18 janvier. Il y a urgence : près de la moitié des 351 000 salariés ont un salaire conventionnel inférieur au Smic. Le sujet est au cœur de l’appel à la grève reconductible, du 6 au 23 janvier, lancée par FO dans dix établissements de SOS Santé.
FO dénonce la déloyauté
du patronat
FO ne reviendra à la table des négociations qu’après réception d’un projet d’accord sur les mesures bas salaires
, martèle Franck Houlgatte, secrétaire général de l’UNSFO, qui dénonce la déloyauté
de la FEHAP. Dans toutes les autres CCPNI du secteur (branches 66/79, CHRS, Croix-Rouge française) des avenants ont porté, mi-2022, le salaire minimum conventionnel à 3 % au-dessus du Smic. Partout sauf dans les établissements régis par la CCN 51, où la FEHAP a accordé unilatéralement… 150 euros brut aux salaires infra-Smic. Mais, promis juré, en octobre, elle s’était engagée à traiter de manière pérenne le sujet des salaires infra-Smic
début 2023.