Hôtellerie-restauration : FO ne se contentera pas d’une hausse des salaires

InFO militante par Elie Hiesse, L’inFO militante

En proposant jusqu’à 9 % de hausse des salaires conventionnels, le syndicat patronal UMIH (représentant les industriels) a fait couler beaucoup d’encre début octobre. Pourtant cette proposition n’est qu’un rattrapage, précise Nabil Azzouz, secrétaire fédéral chargé des hôtels-cafés-restaurants (HCR) à la FGTA-FO. Selon l’Insee, les HCR comptent parmi les secteurs où le salaire moyen a le moins évolué entre 2008 et 2018 (+ 1,95 %, contre + 6,8 % dans le commerce). Sachant que, depuis lors, la grille est inchangée.

Le patronat doit donner d’autres signes pour rendre les métiers attractifs. Cela passe par l’amélioration des conditions de travail, un équilibre vie professionnelle-vie privée des salariés. À défaut, il condamne le secteur, martèle Nabil Azzouz, qui revendique un treizième mois, deux jours de repos consécutifs par semaine,  a minima un week-end non travaillé par mois, la rémunération et/ou la compensation des coupures.

Treizième mois, jours de repos…

On en est loin. Si le patronat doit faire ses propositions le 11 novembre, la dissension règne entre fédérations. Aucune, hors l’UMIH (majoritaire), n’est favorable au treizième mois. La FGTA-FO a prévenu : elle ne signera pas d’accord se limitant à une hausse salariale.

Elie Hiesse Journaliste à L’inFO militante

L’inFO militante Le bimensuel de la Confédération