L’Association Familiale Mulliez renonce à l’exploitation de son réseau de magasins exploitant l’enseigne Pimkie.
Malgré deux plans de sauvegarde de l’emploi (2010 puis 2018), l’externalisation de son service logistique et de son service informatique, l’enseigne n’a toujours pas retrouvé sa place sur le marché de l’habillement.
Derrière cette reprise d’activité à un consortium de trois petites entreprises, baptisé Pimkvest et présenté comme une simple cession d’actions, c’est un 3e plan de sauvegarde de l’emploi de plus grande envergure qui se prépare.
Les nouveaux actionnaires vont recourir à la vieille recette capitaliste de trancher dans les effectifs (au moins 450 salariés entre le réseau/siège) et fermer environ 100 magasins en commençant dès 2023.
Bien que l’AFM certifie être soucieuse de l’accompagnement des salariés et assure de son soutien financier via une fiducie, la future structure (pas des moindre puisqu’il s’agit de plusieurs centaines de millions), refuse de négocier et sécuriser les salariés touchés par ce nouveau plan de licenciements.
La Section fédérale du Commerce & VRP de la FEC FO, les élus au CSE FO et les représentants Force Ouvrière dénoncent un discours de dupes, dont nous ne serons pas complices.