Les 500 salariés de la société TIM à Bergues subissent actuellement l’absence d’investissements et de mise en place d’un réel plan industriel et organisationnel par le groupe allemand Friztemeier. Celui-ci a véritablement gâché les opportunités de positionner sa filiale française de Bergues comme une entreprise compétitive sur le marché de la cabine d’engins de chantiers et agricoles, avec des clients phares comme Caterpillar, CNH, Terex, JCB, Bobcat, Manitou.
Le manque de réaction, ou pire encore, l’absence de réponses aux sollicitations des représentants du personnel FO qui ont tiré régulièrement la sonnette d’alarme face à la perte de chiffre d’affaires progressive, passant de 176 millions d’euros en 2012 à 125 millions en 2014, à une prévision pour 2017 de 50 millions démontre le manque d’intérêt du groupe. En 2016 sa seule réaction fût de déclencher un PSE pour supprimer 123 emplois, sans aucune autre mesure pour inscrire TIM dans une logique industrielle avec un maintien de ses activités.
Le groupe Fritzmeier et son P-DG ont lâché leur filiale française, en abandonnant la direction locale de TIM et ses 500 salariés.