La grève dans les Wagons bars des TGV se poursuit

Rail par Evelyne Salamero

Une forte majorité des personnels de la société Newrest Wagons-Lits, prestataire de la SNCF pour la restauration dans les TGV, étaient toujours en grève ce lundi 3 avril. Commencée le 29 mars à l’appel de FO (majoritaire), ainsi que de la CFDT, la CGT et Sud, cette mobilisation a pour objectif d’obtenir une augmentation des salaires et une amélioration des conditions de travail.

Pas moins de 85% de grévistes à Lille, 80 % à Marseille et Montpellier, 70% à la Gare Montparnasse à Paris et 63% à la gare de Lyon, en ce début de semaine…

En moyenne 60% des personnels de l’entreprise Newrest wagons-lits, prestataire de la SNCF, ont voté la reconduction de la grève commencée 6 jours plus tôt pour ce lundi 3 avril.

Négociation en cours

Une réunion de négociation vendredi 31 mars n’a pas permis, malgré quelques avancées, de débloquer la situation.

Une nouvelle rencontre entre les syndicats et la direction est en cours ce lundi après-midi et de nouvelles assemblées générales auront lieu en fin de journée dans les établissements pour décider de la suite à donner à la mobilisation.

« Le contrat Newrest/SNCF est juteux, nous réclamons notre dû »

Alors que les organisations syndicales revendiquent au moins 1,4% d’augmentation des salaires, l’employeur a commencé par proposer 0,5% puis 0,93% pour finalement bloquer à 1%. Il a également consenti à désormais indexer les primes sur les négociations salariales.

Mais cela n’a pas suffi. Le contrat Newrest/SNCF est juteux, nous réclamons notre dû ! expliquent les grévistes.

Une politique « anti sociale »

La dureté du management est aussi à la source du mécontentement. Les personnels demandent notamment l’arrêt du management par la répression au travers des Convocations Officielles, ainsi que l’arrêt des entretiens informels avec des salariés en retour d’arrêt maladie ou d’accident du travail, […].

Ils veulent que cessent des pratiques telles que les interventions de la direction dans les décisions de la médecine du travail, ou la remise en cause des reclassements pour inaptitude ou maternité et dénoncent la politique antisociale de l’entreprise.

 

 Voir en ligne  : Site de FO Newrest WL

Evelyne Salamero Ex-Journaliste à L’inFO militante