La Journée internationale des droits de la femme

Revue de presse par Christophe Chiclet, L’inFO militante

Article publié dans l’action Dossier Égalité professionnelle

Le 8 mars était consacré aux droits des femmes dans le contexte de la crise sanitaire mondiale qui n’a fait qu’aggraver les inégalités, tant au niveau économique, sociale que sociétale. Aperçu dans la presse.

BBC News
Un peu d’histoire : La Journée internationale de la femme, également connue sous le nom de JIF, est née d’un mouvement syndical pour devenir un événement annuel reconnu par les Nations unies (ONU). Cet événement est né en 1908, lorsque 15 000 femmes ont défilé dans la ville de New York pour réclamer des heures de travail plus courtes, de meilleurs salaires et le droit de vote. C’est le Parti socialiste américain qui a déclaré la première journée nationale de la femme un an plus tard. L’idée de rendre cette journée internationale est venue d’une femme appelée Clara Ztekin. Elle a suggéré l’idée en 1910 lors d’une conférence internationale des travailleuses à Copenhague. Il y avait 100 femmes, de 17 pays, qui ont accepté sa proposition à l’unanimité.

Le Monde
Et maintenant : Instituée en 1977 par l’organisation des Nations unies (ONU), la Journée internationale des femmes est célébrée dans de nombreux pays le 8 mars. Une appellation également utilisée par l’Unesco ou la Commission européenne. En 1982, Yvette Roudy, alors ministre-déléguée aux droits de la femme, amène la France à reconnaître le 8 mars comme Journée internationale des droits des femmes. Mais tous les ans, certaines personnes parlent de fête de la femme. Avec, en prime, les sempiternelles opérations marketing et sexistes…. C’est comme pour les 1er mai que certains appellent la fête du travail !

Sud Ouest
Le quotidien aquitain souligne : Avec le Covid, les femmes en première ligne, les inégalités aussi. Et d’ajouter à juste titre : « La journée internationale des droits des femmes braque les projecteurs sur les métiers invisibles, très sollicités avec la crise, majoritairement féminisés et peu valorisés ». Et de donner la parole à une ancienne infirmière-puéricultrice bordelaise, membre du Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes, Muriel Ighmouracene : Il faut arrêter de considérer qu’il y a des compétences naturellement féminines et des compétences masculines. Enfin, c’est la priorité sociétale qui est à revoir. Jusqu’ici ce sont les métiers qui rapportent qui sont considérés. Les plus importants pour l’humain sont les moins rémunérés. La crise doit nous aider à changer de paradigme.

Christophe Chiclet Journaliste à L’inFO militante

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