Malgré le contexte toujours difficile, lié à la situation sanitaire et ses conséquences, les agents des Industries Électriques et Gazières ont à nouveau très clairement indiqué leurs refus de subir la désintégration d’EDF ce fleuron de l’industrie française.
De même, les salariés des Industries Électriques et Gazières, tout comme les professionnels du bâtiment, rejettent l’idée de voir disparaître le biogaz, pourtant renouvelable, des futurs logements à venir, comme imposé par le RE2020.
Cela fait maintenant plusieurs mois que les agents se mobilisent sans faiblir pour que l’accès au service public de l’énergie ne devienne pas un vague souvenir. Quel que soit le lieu d’habitation, les habitants du pays doivent être traités sur ce plan avec équité.
Cette « péréquation tarifaire » disparaîtra avec l’arrivée d’Hercule.
Nos différents échanges ont mis en lumière un projet « Hercule » construit dans la plus grande opacité, sans concertation des partenaires sociaux, sans débat parlementaire. Et nous le savons maintenant, Hercule n’est pas en tant que tel, imposé par la Commission européenne !
Très clairement, c’est un sujet franco-français ! S’il apparaît que le droit européen a des conséquences sur la régulation des secteurs d’activité comme l’énergie, ce n’est pas lui qui est à l’origine du projet de désintégration d’EDF.
L’interfédérale a saisi nombre de parlementaires de tous bords qui envisagent maintenant la demande d’un Référendum d’Initiative Partagée.
Il serait temps que le P-DG d’EDF retire son projet Hercule et écoute les partenaires sociaux sur leur vision pour l’avenir d’EDF. L’interfédérale répond favorablement à la proposition de rencontre et d’échange qui lui a été faite par le DRH Groupe et réaffirmera sans aucune ambiguïté son exigence du retrait du projet Hercule en préambule de toute discussion.
L’interfédérale reste déterminée et prévoit d’ores et déjà des actions significatives les matinées des 4 et 11 février, jours où Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, et Bruno Le Maire, ministre des Finances, seront auditionnés devant l’Assemblée nationale ; un appel à la grève dans le Groupe EDF, le 10 février, au moment où Jean-Bernard Levy, Président d’EDF, sera lui aussi tenu de s’expliquer à l’Assemblée nationale, ainsi qu’un courrier adressé à Jean Castex de l’interfédérale et des groupes politiques des parlementaires de l’opposition.
De même, les gaziers se concertent en ce moment même pour les actions à mener en intersyndicale.