Mais dans quelle langue faut-il vous le dire ?! La réforme des retraites, c’est non !
, scandent depuis près de trois semaines les manifestants à l’adresse du gouvernement. Il y a eu le 19 janvier, puis le 31, puis ce 7 février... Massifs. Il y a en perspective le samedi 11 février, nouveau rendez-vous majeur de la mobilisation, toujours à l’appel de l’intersyndicale (huit organisations de salariés, dont FO, et cinq organisations de jeunesse). Par ces journées nationales interprofessionnelles de grèves et de manifestations, les travailleurs montrent leur détermination, très forte
, à obtenir le retrait du projet, notait l’intersyndicale le 7 février. Entre ces dates phares, pas de répit à la mobilisation : des actions ont lieu dans les entreprises et les services (assemblées générales, manifestations aux flambeaux, distribution de tracts...).
Une force qui grandit
UD, fédérations, syndicats, du public comme du privé... À Paris comme en province, FO s’oppose à cette réforme injuste et brutale
, appuie son secrétaire général, Frédéric Souillot. À titre d’exemple, dans les transports et la logistique, FO a appelé à une heure de grève chaque jour depuis le 1er février. Les syndicats de la RATP, dont FO, ont relayé dès le 31 janvier l’appel à la grève les 7 et 11 février. Fustigeant une réforme rétrograde
, la FNEC FP-FO souligne que personne ne doute qu’il faut frapper fort et tous ensemble en reconduisant la grève jusqu’au retrait. Il ne manque pas grand-chose
. Avec deux millions de manifestants le 19 janvier, plus de 2,5 millions le 31 janvier, près de 2 millions le 7 février, les travailleurs combattent le jusqu’au-boutisme du gouvernement
, illustré par les propos de la Première ministre clamant, deux jours avant la deuxième journée d’actions, que le recul à 64 ans de l’âge légal de départ n’était plus négociable
. Mal lui en a pris. Les mobilisations montrent une force qui grandit
et il s’agit d’un des plus grands mouvements sociaux dans notre pays depuis plusieurs décennies
, résume FO Métaux.