Le Parisien
La ministre des solidarités Agnès Buzyn et sa secrétaire d’État Christelle Dubos ont lancé ce chantier d’ampleur. Annoncée en septembre par Emmanuel Macron, la création du revenu universel, qui se fera à
. Les syndicats seront-ils écoutés ? budget constant
, doit simplifier le système de versement des aides socialesUne grande concertation, qui réunit à la fois élus départementaux mais aussi associations et syndicats, a débuté ce lundi
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Sud Ouest
La secrétaire d’État, la jeune girondine Christelle Dubos, a été interviewée par le grand quotidien bordelais. Nous souhaitons aussi une concertation citoyenne nécessaire car 15 millions de personnes bénéficient d’aides sociales. Elle doit être exemplaire. Il y aura une consultation en ligne, des échanges au niveau local avec les travailleurs sociaux, les collectivités et les bénéficiaires et des jurys citoyens qui contribueront aussi à la réflexion sur la réforme
. Elle ne cite pas les syndicats !
Le Point
L’hebdomadaire se penche sur le coût de l’opération. Un périmètre qui représente tout de même plus de 35 milliards d’euros, dont 18 milliards au titre des allocations logement, 10 milliards au titre du RSA et encore 8 à 9 milliards au titre de la prime d’activité. L’exécutif réfléchit même à en élargir le périmètre en incluant, par exemple, l’allocation adulte handicapé ou le minimum vieillesse
.
Le Monde
Sachant que le gouvernement a déjà parlé de « budget constant », le quotidien du soir pose une question primordiale. S’il s’avérait que l’effort financier restait à terme, inchangé, les associations risqueraient de mal le prendre. Depuis des mois, en effet, elles répètent que la refonte des prestations sociales sans
. Plus précisément : coup de pouce
budgétaire se traduirait nécessairement par des perdants
, car cela reviendrait à redistribuer différemment une enveloppe d’un même montant en donnant plus aux uns et moins aux autres
.
, confie Christophe Devys, président du collectif Alerte qui regroupe plusieurs organisations et mouvements de solidarité
La Croix
Les sujets en suspens sont nombreux.
. Sans financement important le nouveau RUA risque bien de n’être que de la poudre aux yeux.
, explique d’emblée Julien Damon, professeur associé à Sciences Po. Comment, en effet, fusionner le RSA, qui bénéficie aux plus pauvres et atteint 560 euros, la prime d’activité, prestation fiscale qui touche les travailleurs modestes et l’allocation logement, qui concerne aussi les classes moyennes et les étudiants ?
résume Julien Damon