A grand renforts d’artifices de communication, le gouvernement tente de convaincre qu’il est à l’offensive en matière de transition écologique avec un budget en hausse de plusieurs centaines de millions d’euros.
Pourtant pour mettre en œuvre la politique de protection de l’environnement, des transports, de la prévention des risques, de l’aménagement, de l’urbanisme, de la construction, du logement, de l’énergie et climat, de l’eau et la biodiversité et des affaires maritimes, le projet de loi de finances 2021 prévoit une diminution de 1 516 emplois par suppressions ou transferts.
Ces décisions placent le ministère de la Transition écologique au premier rang de la suppression d’emplois globale rapportée à ses effectifs.
Tous les artifices de communications comme le « budget vert », supposé évaluer l’impact environnemental de chaque mesure, ne saurait faire oublier ce triste record.
Au final, la ministre de l’Ecologie peut faire toutes les annonces possibles, comme récemment sur la protection des animaux sauvages, sans agents publics le ministère de la Transition écologique ne sera qu’un ministère de parole et pas un ministère d’action.
La Fédération Force Ouvrière de l’Environnement, des Transports et des Services revendique le renforcement en effectifs du service public de l’environnement seule mesure qui permettrait d’agir réellement pour la transition écologique.
* Le greenwashing, ou en français l’écoblanchiment, consiste pour une entreprise à orienter ses actions marketing et sa communication vers un positionnement écologique. C’est le fait souvent, de grandes multinationales qui de par leurs activités polluent excessivement la nature et l’environnement. Alors pour redorer leur image de marque, ces entreprises dépensent dans la communication pour « blanchir » leur image, c’est pourquoi on parle de greenwashing.
Définition du Greenwashing de l’ADEME.
Source : http://www.institutdesondage.com