Alors que l’épidémie de fièvre Ebola en Guinée, au Liberia et au Sierre Leone, a causé la mort de 7 565 personnes, selon le dernier bilan publié par l’OMS, l’Organisation Mondiale de la Santé, le 23 décembre, la responsabilité du FMI a été mise en cause par des universitaires britanniques.
Ils ont pointé le rôle des programmes de réduction des dépenses publiques, conditionnant les prêts de cette institution financière, dans le manque de moyen pour faire face à la maladie. Le FMI s’est défendu d’avoir un quelconque mandat dans le domaine de la santé, mais l’éducation et la santé représentent les principaux postes budgétaires des pays touchés, ont répliqué les auteurs de cette étude, publiée le 22 décembre dans le magazine médical Lancet Global Health et menée par des sociologues des universités de Cambridge et d’Oxford ainsi que de la London School of Hygiene and Tropical Medicine.