Le chiffre aujourd’hui : 7 565

International par Michel Pourcelot

LSHTM library.JPG
"London School of Hygiene and Tropical Medicine library" by Urbanplay - Own work. Licensed under CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons.

Alors que l’épidémie de fièvre Ebola en Guinée, au Liberia et au Sierre Leone, a causé la mort de 7 565 personnes, selon le dernier bilan publié par l’OMS, l’Organisation Mondiale de la Santé, le 23 décembre, la responsabilité du FMI a été mise en cause par des universitaires britanniques.

Ils ont pointé le rôle des programmes de réduction des dépenses publiques, conditionnant les prêts de cette institution financière, dans le manque de moyen pour faire face à la maladie. Le FMI s’est défendu d’avoir un quelconque mandat dans le domaine de la santé, mais l’éducation et la santé représentent les principaux postes budgétaires des pays touchés, ont répliqué les auteurs de cette étude, publiée le 22 décembre dans le magazine médical Lancet Global Health et menée par des sociologues des universités de Cambridge et d’Oxford ainsi que de la London School of Hygiene and Tropical Medicine.

Michel Pourcelot Journaliste à L’inFO militante

Sur le même sujet

Le chiffre de la semaine : 1,3%

Economie

C’est la dernière estimation faite par le FMI de la croissance en France pour 2016. Le Fonds monétaire international révise ainsi à la baisse (0,2 point) sa prévision faite en octobre. Le gouvernement compte lui sur une croissance de 1,5%. C’est sur ce taux qu’est construite la loi de finances (...)

Le FMI favorable à des investissements dans les infrastructures publiques

La lettre électronique @ ctualités Europe – International n°23 par Secteur Europe - International

Alors que l’UE est enfermée dans des débats sans fin avec les États membres pour savoir si le degré d’austérité est suffisant pour respecter le critère de déficit public, bien loin de toute logique de relance de la croissance, le fonds monétaire international (FMI) dans ses perspectives économiques consacre un chapitre à l’investissement public dans les infrastructures.