La Tribune
À la suite d’un décret paru fin décembre, Pôle emploi a désormais le pouvoir de supprimer le versement de l’allocation chômage en cas de refus successifs d’offres
Surtout plus cohérente avec une idéologie où le chômeur est présupposé fautif.raisonnables
d’emploi. La réforme [est] défendue comme plus cohérente
par le gouvernement.
Sud-Ouest
Si, de plus, il aggrave son cas… En cas de non-respect des obligations (présence aux rendez-vous, recherche d’emploi effective…) la sanction la plus fréquente est aujourd’hui la radiation temporaire : le demandeur ne perd pas son droit à allocation mais ce dernier est différé. Il le récupérera au moment de sa réinscription sur les listes. Dorénavant Pôle emploi peut accompagner, dans certains cas, cette radiation d’une suppression pure et simple de l’allocation, une compétence auparavant du ressort des préfets, qui l’appliquaient peu
. Pôle emploi, ton univers impitoyable…
Le Parisien
Rabot au poing, le Premier ministre a indiqué qu’il fallait
.revoir
les règles d’indemnisation de l’assurance chômage pour les salaires élevés
. Édouard Philippe a aussi précisé que des décisions seraient prises au printemps
concernant cette réforme, avant la publication d’un décret pendant l’été
. Un calendrier qui accélère (…). S’agissant des salaires élevés, le Premier ministre a indiqué lors de sa prise de parole à Matignon qu’il fallait
. Les syndicats sont opposés à la question de la dégressivité des allocations pour les chômeurs, cadres ou non cadres
Le Monde
En effet, l’option ne satisfait pas les organisations syndicales. La CFDT n’est pas pour
Le secrétaire national du syndicat de cadres CFE-CGC (Confédération française de l’encadrement-Confédération générale des cadres),
, a souligné son secrétaire général, Laurent Berger, Chaque fois qu’on baisse l’indemnisation des demandeurs d’emploi, on baisse leur capacité à retrouver du travail (…).déplore, lui,
A se demander si ce n’est pas le but recherché…l’opportunisme
de l’exécutif. En indemnisant les cadres au chômage,
, a défendu le secrétaire général de Force ouvrière (FO), Yves Veyrier, auprès de Reuters. Non seulement vous participez, mais vous n’aurez droit à rien, ou à moins
, on donne tous les arguments pour faire éclater le système.