A la veille de la sortie du projet de loi sur le travail le dimanche, les patrons sont décomplexés et nous crachent des insanités au visage.
« S’il y a un chômeur et qu’on a envie de le prendre pour 20 heures par mois, il aura un pied dans l’entreprise, c’est utile. Il faut pouvoir bosser quand on veut bosser », insiste Sophie de Menthon d’Ethic.
Encore une personne qui méprise les salariés. Sait-elle que pour 20h par mois dans le commerce, quand on est Smicard, on touche moins de 150 euros nets ?
Rien d’étonnant de sa part car elle avait déclaré, à la radio, être favorable au travail des enfants lorsque cela permet « de les éduquer, de les amener à quelque chose »… En ce qui concerne le travail du dimanche, FO Commerce se félicite que son intervention auprès de l’OIT soit considérée recevable et c’est avec joie qu’elle apprend qu’un syndicat portugais a saisi à son tour le BIT pour défendre la convention 106 – le Repos hebdomadaire commun.
D’autres mobilisations sont à noter au niveau européen, comme en Belgique.
FO est attachée aux Conventions de l’OIT, comme l’interdiction du travail des enfants, mais aussi des parents le dimanche. Un jour de repos commun, c’est préserver la famille et l’éducation des enfants qui relève de la responsabilité des parents et non des patrons. Face à de telles déclarations patronales soutenues en grande partie par le gouvernement, il n’y a qu’une solution, la mobilisation pour refuser le servage.
Le 16 décembre 2014, le rendez-vous est pris à Paris pour une mobilisation nationale à l’appel de FO.