Si FO n’est guère étonnée de l’utilisation du 49-3 pour permettre l’adoption sans vote du projet de loi Macron, FO s’interroge sur l’argumentation du gouvernement qui consiste à dégainer le nombre d’heures, le nombre d’articles passés en revue ou le nombre d’amendements déposés pour justifier le recours à l’article 49-3 et le fait de « ne pas perdre de temps ».
Au nom du temps qui presse, ou plutôt par excès d’autorité, mais également par manque d’assurance sur le vote, le gouvernement préfère affaiblir le rôle du Parlement, ce qui n’est pas sans poser de problème démocratique, ce que ne cessent d’affirmer les responsables politiques quand ils sont dans l’opposition.