Pas de leader pour le général mais une équipe de francs-tireurs à la chasse aux étapes. Du champion olympique Greg van Avermaet au grimpeur australien Ben O’Connor, en passant par les jeunes promesses françaises Aurélien Paret-Peintre et Benoît Cosnefroy, il y a de quoi faire.
Le petit-fils de Raymond Poulidor, Mathieu van der Poel, sera l’une des attractions majeures de ce Tour de France. Le Néerlandais, ogre du cyclo-cross (quadruple champion du monde) et des classiques mais néophyte sur la Grande Boucle, cherchera avant tout à lever les bras sur une étape accidentée. Au sprint, on comptera plutôt sur les Belges Tim Merlier et Jasper Philipsen.
Comme l’an dernier, la formation bretonne cherchera avant tout à briller en montagne grâce à son duo de choc Nairo Quintana - Warren Barguil. Dans la plaine, le Colombien et le Français laisseront la lumière au
sprinteur maison Nacer Bouhanni.
Même si Jakob Fuglsang tentera une nouvelle fois de jouer le top 5 du général, la formation kazakhe sera avant tout là pour les victoires d’étape. Elle aligne pour cela de redoutables chasseurs, notamment sur les terrains accidentés, tels Alexey Lutsenko, Ion Izagirre ou Alex Aranburu.
Quatrième l’an passé, Mikel Landa tentera de monter sur le podium du Tour pour la première fois. Il devra partager le leadership avec Wout Poels dans une équipe où les chasseurs d’étape ne manqueront pas, de Pello Bilbao à Matej Mohoric en passant par Sonny Colbrelli.
Habitué des Grands Tours, Simon Yates viendra cette fois en électron libre et tentera, comme en 2019, de lever les bras dans les Alpes ou les Pyrénées. Le leader pour le classement général sera plutôt Lucas Hamilton, très en vue en début de saison, tandis que Michael Matthews sera l’atout majeur dans les sprints.
Bora-Hansgrohe
À deux doigts de remporter le Tour d’Italie l’an dernier, Wilco Kelderman sera l’un des outsiders de ce Tour 2021, secondé par Lennard Kämna, vainqueur d’étape l’an dernier. Mais la principale attraction de l’équipe allemande sera une fois de plus Peter Sagan, candidat à un huitième maillot vert !
Invitée sur l’épreuve, la formation française fera son possible pour être à la hauteur grâce à ses leaders Pierre Rolland, Quentin Pacher et Bryan Coquard, qui tenteront de se glisser dans des bons coups pour jouer les victoires d’étape.
En quête d’une première victoire d’étape sur le Tour depuis 2008, la formation nordiste s’en remettra en premier lieu à ses sprinteurs Christophe Laporte et Elia Viviani. Mais la délivrance pourrait aussi venir du grimpeur
Guillaume Martin, qui visera par ailleurs le top 5 final.
Le collectif belge s’articulera prioritairement autour de deux leaders.
Au sprint, l’Irlandais Sam Bennett sera l’homme à battre de ce Tour 2021. Et dès que la route s’élèvera, Julian Alaphilippe aura carte blanche pour jouer des victoires d’étape, le maillot à pois, voire le classement général ?
La formation américaine comptera avant tout sur ses Colombiens pour briller : Rigoberto Uran (deuxième en 2017) pour le classement général, Sergio Higuita pour les victoires d’étapes en montagne.
La formation de Marc Madiot aura deux fers de lance : Arnaud Démare pour les sprints massifs, et David Gaudu pour les étapes de montagne, ainsi qu’un bon classement général. Valentin Madouas devrait également avoir des libertés sur les étapes vallonnées.
Comme d’habitude, la formation britannique s’aligne avec un collectif cinq étoiles. Vainqueur en 2018, Geraint Thomas sera le leader n°1, tandis que Richard Carapaz et Tao Geoghegan Hart, vainqueurs des Tours d’Italie 2019 et 2020, seront ses lieutenants de luxe.
L’équipe belge tentera avant tout d’animer la course, en espérant glaner une victoire d’étape si la chance lui sourit. Pourquoi pas avec Loïc Vliegen ou Jan Bakelants sur les terrains escarpés ?
Au-delà de l’énigme Chris Froome, qui n’est plus que l’ombre du quadruple vainqueur du Tour, la formation israélienne comptera pour les étapes de montagne, voire le classement général, sur son duo Dan Martin - Michael Woods.
La formation néerlandaise revient terminer le travail gâché la veille des Champs-élysées l’an dernier : remporter le Tour avec Primoz Roglic. Le Slovène aura toute une équipe à son service, même si Wout van Aert devrait à nouveau avoir des libertés au sprint et bien sûr en chrono.
Vainqueur de deux étapes l’an dernier et de trois autres l’année précédente, le sprinteur australien Caleb Ewan sera à nouveau le leader de la formation belge. Où d’autres coureurs auront des libertés lorsque la route s’élèvera, parmi lesquels Tim Wellens ou l’infatigable Thomas de Gendt.
Respectivement cinquième et sixième l’an dernier, Enric Mas et Miguel Angel Lopez partageront le leadership au sein de la formation espagnole, tout entière tournée vers le général. Ils devront aussi composer avec Alejandro Valverde, toujours vaillant à 41 ans…
En dehors de son sprinteur italien Giacomo Nizzolo, cette équipe sera essentiellement constituée de francs-tireurs destinés aux échappées au long cours : Sergio Henao et Domenico Pozzovivo en montagne, Victor Campenaerts sur les parcours moins difficiles (et les chronos), etc.
Comme l’an dernier (trois étapes remportées), la formation allemande vient pour tenter des coups sur tous les terrains : Tiesj Benoot en montagne, Sören Kragh Andersen (deux victoires en 2020) sur les parcours accidentés et Cees Bol pour les sprints.
Fidèle à son histoire, l’équipe de Jean-René Bernaudeau sera là pour animer la course et viser les étapes. On devrait notamment voir à l’avant Victor de la Parte et Pierre Latour en montagne, Alexis Vuillermoz et Edvald Boason Hagen sur les étapes vallonnées.
L’équipe américaine aura plusieurs cartes en main sur ce Tour. Vincenzo Nibali (vainqueur de l’édition 2014) et Bauke Mollema pourront au choix viser le top 5 final ou de belles étapes de montagne, tandis que Mads Pedersen et Jasper Stuyven pourront jouer de leur pointe de vitesse dans les arrivées groupées.
Tadej Pogacar défendra son titre au sein d’une formation émiratie logiquement dévouée au Slovène. Marc Hirschi et Rafal Majka seront parmi ses lieutenants les plus solides, tandis qu’Alexander Kristoff pourra tout de même se mêler aux sprints massifs.
🔴ℹ #ActionSyndicale #UDFO29 #TDF2021 #Brest #Finistère Merci aux camarades qui ne lâchent rien ❗🔴✊
1800 revues "INFOmilitante" distribuées samedi lors du départ du Tour de France à Brest. pic.twitter.com/mQgqnXAG3F
— Union Départementale FO 29 (@UDFO29Finistere) June 28, 2021