Pour le retrait du projet de régime unique de retraite par points, pour le maintien du système actuel et en particulier de la catégorie active (qui permet aux aides-soignantes de partir à 57 ans), pour l’arrêt des suppressions de postes et fermetures de services, mais aussi pour l’augmentation des emplois statutaires…Aucune de ces revendications ne doit occulter l’autre, car elles sont, tout au contraire, intimement liées
, explique la fédération FO des Services publics et de santé.
Les dernières mesures prises par la ministre de la santé, Agnès Buzyn, n’ont rien réglé. La fédération FO dénonce notamment l’insuffisance des primes annoncées, accordées à certains et pas à d’autres. La prime Grand Age, à l’instar de la prime de risque spécifique pour les services d’urgences est un moyen de division et d’exclusion de certains hospitaliers
, souligne-t-elle.
La fédération FO refuse toute rupture d’égalité
La fédération FO conteste aussi la prime d’attractivité territoriale qui exclue plusieurs villes (comme Marseille, Bordeaux, Lille ou Nice), soulignant que leurs hôpitaux font pourtant face à de très fortes difficultés et que les conditions de recrutement et la cherté de la vie y sont identiques à celles des territoires qui vont bénéficier de la prime.
A cette rupture d’égalité
, la fédération FO oppose son exigence de mesures salariales générales. Elle exhorte le gouvernement à arrêter les mesures sectorielles, catégorielles et parcellaires, car la bonne marche d’un hôpital repose sur l’ensemble des catégories de personnels (soignants, ouvriers, techniques, médico-techniques et administratifs)
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