Les infirmiers anesthésistes en grève pour la reconnaissance de leur profession

Emploi et salaires par Clarisse Josselin

C’est une marée bleu ciel qui a envahi la rue de Lille, devant le ministère de la Fonction publique, le 22 mars au matin. Venus de Strasbourg, Nîmes ou Clermont-Ferrand, de 2 000 à 2 500 infirmiers anesthésistes en grève, vêtus de casaques et de charlottes stériles, ont répondu à l’appel de l’intersyndicale. Soit près d’un quart de la profession qui compte 9 000 personnes dans toute la France.

Un cursus de formation sur sept ans

Ils revendiquent depuis plusieurs années la reconnaissance de leur autonomie professionnelle et de leur niveau de compétence. Ils demandent aussi des revalorisations salariales correspondant à leur cursus de formation sur sept ans, pour un niveau de master 2, contre trois ans pour la formation classique d’infirmier.

<nivoslider4822>

« Nous voulons la création d’un nouveau corps, et une nouvelle grille salariale avec une hausse d’au moins 50 points, soit 200 euros de salaire, explique Christian Prud’homme, infirmier anesthésiste à Strasbourg et secrétaire régional FO Santé en Alsace.

Le cortège a manifesté jusqu’au ministère de la Santé, où une délégation devait être reçue à la mi-journée.

Clarisse Josselin Journaliste à L’inFO militante

Sur le même sujet