Le secteur de l’aéronautique civil s’enfonce dans la crise et reste cloué au sol, mais grâce aux négociations menées par notre organisation, l’emploi évite le crash. Les récents accords signés chez Mécachrome, Latécoère et Figeac Aéro en sont une illustration exemplaire.
Depuis le début de la crise sanitaire, l’industrie aéronautique figure parmi les pans de notre économie les plus durement touchés et l’incertitude d’une reprise s’amplifie à mesure que se durcissent les mesures sanitaires prises par chaque pays. Si certains grands donneurs d’ordres ont pour l’instant limité le recours aux PSE (plans de sauvegarde de l’emploi), les sous-traitants de la filière subissent beaucoup plus durement cette crise. Les négociations des APLD (activités partielles longue durée) et PSE s’enchaînent chez les équipementiers. C’est le cas notamment de Mécachrome, Figéac et Latécoère, où les équipes FO ont négocié pendant de long mois des accords pour limiter l’impact de cette crise sur les emplois et les compétences. C’est grâce à leur combativité et au réformisme exigeant qu’ils font vivre au quotidien que les militants FO ont permis, dans ces trois sociétés, de préserver pas moins de 408 emplois et d’apporter de nombreuses mesures d’accompagnement complémentaires pour les salariés.
Plus largement, et selon le Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales (GIFAS), si le secteur aéronautique a fait face en 2020 à la pire crise de son histoire, il a limité la casse, avec près de 30 000 emplois sauvés sur les 60 000 qui étaient menacés dans le secteur. Derrière cette belle performance, l’action de notre organisation et les nombreux dispositifs négociés et signés pour préserver les emplois et l’industrie auront joué un rôle déterminant. Même si la crise est loin d’être terminée, FO Métaux aura contribué à éviter le pire, et les métallos FO peuvent en être fiers.