« En appelant à bloquer en priorité les routes, les dépôts de carburant et les centrales d’achat au niveau national, nous voulons toucher l’économie, explique Patrice Clos, Secrétaire général de la Fédération FO Transports. Puisque aucune augmentation de pouvoir d’achat n’est jamais possible, nous allons mettre la pression pour les dernières séances de négociations salariales. »
Les NAO, qui jusqu’à présent n’ont rien donné, s’achèvent le 20 janvier dans le transport routier et le 22 janvier dans la logistique. Dans la profession, les minima conventionnels de la grille de salaire restent inférieurs au Smic.
10 euros l’heure minimum
Les syndicats revendiquent une hausse du pouvoir d’achat de 100 euros, avec un taux horaire minimum de 10 euros pour les coefficients les plus bas à l’embauche et la mise en place d’une ancienneté à progression constante.
Ils demandent un treizième mois et la suppression de la carence maladie. Ils veulent aussi l’ouverture de négociations sur l’inaptitude, la gestion des fins de carrière et la protection sociale.
Au-delà de ces revendications, FO Transports s’inquiète également de la volonté des employeurs de mettre en place une annualisation du temps de travail.