La Fédération FO de la Métallurgie dénonce le manque de considération et de dialogue social de la direction générale du groupe Cahors et plus particulièrement face à la situation du site de Transfix, à La Garde (83). En effet, depuis plusieurs semaines, nos représentants FO ne cessent d’interpeller la direction du groupe afin qu’elle revienne à la table des négociations pour discuter de la situation dramatique dans laquelle se trouve le groupe Cahors.
La Fédération FO de la Métallurgie et ses représentants FO craignent à terme la fermeture du site Transfix de La Garde (83), dernier pionnier de la fabrication des transformateurs électriques en France. Notre analyse est inquiétante et met en évidence une tentative de liquidation judiciaire volontaire alors qu’il faudrait plutôt investir et honorer les engagements pris auparavant sur ce sujet.
De surcroît, la société Enedis, sous contrat de service public avec l’État, donneur d’ordre principal et partenaire de Tranfix depuis des années, écarte de plus en plus son fidèle sous-traitant au profit d’acteurs étrangers, ce qui se traduit par des pertes colossales de commandes. A ce jour, il est attendu une réponse des derniers appels d’offres qui serait décisive pour l’avenir du site et des emplois. L’État a son mot à dire !
Pour rappel, sur 340 salariés, le site de Transfix a perdu environ 100 salariés en un an. Depuis, nous constatons amèrement que rien n’a été fait pour redresser la situation. Nous craignons et faisons face à « un hold-up » organisé qui ne laisserait aucune chance aux salariés et remettrait en cause la survie du site.
En plein Plan de relance, le groupe Cahors ne se distingue pas ! La Fédération FO de la Métallurgie, les représentants FO et l’Union Départementale FO 83 considèrent que l’outil industriel doit être préservé ainsi que les emplois. FO mettra tout en œuvre pour faire remonter au plus haut niveau de l’État, du gouvernement et de Bercy, les inquiétudes pesant sur cette spécialité industrielle et sur les salariés.