Les comptables, gestionnaires administratifs, ainsi que le personnel du contrôle de gestion qui ont appris dans un communiqué vidéo de la patronne française du groupe britannique que leur activité était transférée à Cracovie en Pologne, se mobilisent pour défendre leur emploi en France.
Ces salariés qui se sont investis corps et âme dans leur travail et ont contribué pleinement à la prospérité de l’entreprise voient leur fidélité et leur engagement bien mal récompensés.
Force Ouvrière s’insurge contre la gestion low cost du personnel qui consiste pour augmenter les dividendes versés aux actionnaires, à supprimer des emplois, en délocaliser d’autres et dévaloriser ceux restants dans l’Hexagone.
La direction du groupe refuse pour l’instant de donner la moindre précision aux instances représentatives du personnel sur l’ampleur des postes concernés.
Force Ouvrière dénonce une attitude irrespectueuse, méprisante et irresponsable à l’égard des salariés potentiellement concernés qui les plonge dans la crainte, l’angoisse et le désarroi. En refusant de leur donner la moindre information quant à leur devenir, la direction attise chez les salariés potentiellement concernés colère et désespoir.
Ces annonces de suppressions d’emplois ne sont que les prémices d’une politique beaucoup plus ambitieuse qui vise à supprimer tous les métiers supports (considérés comme improductifs) dans les entreprises du groupe. Alors que dans le même temps, le groupe profite de dizaines de millions d’euros de ristourne fiscale payée par le contribuable français.
Ces mesures de rationalisation entraîneront inéluctablement de nouvelles suppressions de postes.
Tous les salariés sont donc concernés, c’est pourquoi Force Ouvrière les appelle à se mobiliser par la grève, les débrayages et les manifestations pour lutter contre cette politique low cost dévastatrice pour l’emploi, les salaires et les conditions de travail.