La semaine dernière, nous avons connu le premier épisode neigeux de ce nouvel hiver qui arrive, comme chaque année.
Et comme chaque année, les responsables se dédouanent sur les routiers. Des responsables d’autoroutes en passant par les préfets et même notre Ministre de tutelle, Monsieur Durovray.
Crier« HARO » sur les routiers est chose facile quand personne ne prend ses responsabilités ! Pourtant, aujourd’hui il existe des moyens d’informer et de communiquer en plusieurs langues. D’abord les téléphones portables qui comme lors des catastrophes naturelles peuvent relayer les messages. Les panneaux d’affichages qui ne doivent et ne peuvent rester muets. L’avertissement direct aux industriels et transporteurs routiers...
Nous avons pu constater que pendant ces 2 jours les moyens de saleuses, déneigeuses ne sont plus les priorités des départements, régions, État. Pire encore, sur les autoroutes concédées, les moyens sont dérisoires à la vue des bénéfices énormes engendrés par ces mêmes sociétés d’autoroutes.
Tout le monde connaît le prix des autoroutes, elles se doivent donc de rendre le bitume lisse comme un billard aux usagers.
Dans notre pays, même les animaux ont des droits. Peut-on dire de même quand les routiers sont livrés à eux-mêmes ? Sans information, sans boire, sans manger, sans hygiène ?
Que dire des amendes forfaitaires infligées à certains routiers pour « non-respect d’interdiction de circuler » ?!
Pour ceux qui étaient déjà sur l’autoroute, plusieurs témoignages nous disent qu’ils n’avaient pas l’info, ni employeur, ni radio, ni panneaux...
Alors Mesdames, Messieurs des autoroutes, des préfectures, Monsieur le Ministre des Transports, l’hiver ne fait que commencer. Que fait-on ?