Sud-Ouest
Aucun des communiqués des bienfaiteurs ne mentionnait que leur générosité serait en grande partie financée par les contribuables. Depuis une loi votée en 2003, à l’initiative de l’ancien ministre de la Culture Jean-Jacques Aillagon, le mécénat d’entreprise bénéficie d’avantages fiscaux : 60% des sommes versées sont déductibles de l’impôt sur les sociétés. Un système sans équivalent en Europe. Le musée d’art contemporain édifié par la fondation Louis-Vuitton (LVMH) à Paris a ainsi coûté la bagatelle de 500 millions d’euros aux finances publiques
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Le Figaro
Tandis que les dons pour la rénovation de Notre-Dame de Paris devraient atteindre le milliard d’euros dans la journée, certaines personnalités de gauche pointent du doigt un manque de solidarité sur les questions sociales.
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. Dans ce tweet, l’analyste Olivier Pourriol fait allusion aux dons faits par de grandes familles françaises
Le Monde
Sans les sommes versées par les donateurs privés, qui bénéficient d’aides fiscales, l’État serait seul à supporter le coût de la reconstruction. Mais fallait-il renforcer un arsenal déjà très généreux ?
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Le Parisien
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, commente Jeanne Lazarus, sociologue spécialiste de l’argent, interrogée par
, ajoute la chargée de recherches au CNRS. La fondation Abbé Pierre a justement appelé sur Twitter ces grandes fortunes à
Le Télégramme
Pour la défense, Face à cette polémique la famille Pinault a renoncé à la déduction fiscale. Bernard Arnault, qui a également annoncé que les dons de sa famille et du groupe LVMH ne seraient pas défiscalisés, a déclaré :
. Dieu y reconnaîtra-t-il les siens ?