Après les ordinateurs connectés, voici le temps des objets connectés. Vous pourrez bientôt vous doter d’un bracelet analysant votre sommeil, d’un podomètre dans votre téléphone, d’un réfrigérateur commandant vos courses, voire d’une brosse à dents à capteurs de mouvement. Si, au-delà de l’effet de mode, certains de ces objets peuvent s’avérer utiles, des questions demeurent posées quant à l’utilisation qui pourrait être faite des données privées véhiculées par ces appareils et hébergées sur des serveurs ne relevant pas forcément de la législation française ou européenne.
Samsung et Apple dans les starting-blocks
Ces derniers jours, Apple a lancé son Healthkit (kit de santé) et Samsung le projet Simband. Des outils pour coordonner des objets connectés afin de mesurer puis enregistrer vos données médicales en temps réel. Si Apple a indiqué interdire la revente de ces données à des tiers, la mutualisation de ces informations entre applications ou leur exploitation par ces sociétés demeurent possibles.
Coïncidence, AXA propose depuis juin à ses clients de s’équiper d’un podomètre connecté mesurant le rythme cardiaque ou le nombre de pas effectués. Ceux qui auront parcouru 7 000 pas par jour toucheront un « chèque médecine douce » de 50 euros. Derrière cette saine incitation, la bataille concernant vos données ne fait que commencer.