L’ONU a proposé au vote de son Assemblée générale le 10 septembre, une résolution pour la restructuration des dettes souveraines. Il y a un an, l’Argentine soutenue par 133 pays avait proposé à l’ONU l’établissement d’un comité pour l’établissement d’un cadre légal international pour la restructuration des dettes souveraines. C’est ce comité qui a aujourd’hui proposé 9 principes à respecter lors de la restructuration des dettes souveraines : la souveraineté, la bonne foi, la transparence, l’impartialité, le traitement équitable, l’immunité souveraine, la légitimité, la durabilité et la règle majoritaire.
Ces principes fondamentaux visent à éviter l’adoption de mesures irrationnelles économiquement et humainement, telles que celles imposées à la Grèce en dépit du bon sens économique et (surtout) du choix démocratique du peuple grec opposé à de nouvelles saignées budgétaires
L’objectif de l’Organisation est bien d’inciter les États à agir collectivement pour résoudre les problématiques d’endettement, et à restructurer – plutôt que de voir s’enfoncer des pays dans la crise et la prédation des marchés financiers spéculant sur les dettes souveraines.
Force Ouvrière a toujours dénoncé les politiques suicidaires d’austérité, qui tuent la croissance, les services publics et l’emploi, autant qu’elles brisent des vies humaines. Nous avons toujours considéré une restructuration des dettes – notamment la dette grecque – et cet appel d’air international est de ce point de vue, salutaire.