n°100
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Au 1er janvier 2018, la CSG a augmenté de 1,7 point, soit une augmentation de 25% de cette contribution qui, ipso facto, a entraîné une baisse des revenus de plusieurs centaines d’euros par an pour les retraités concernés.
Cette mesure a suscité de nombreuses réactions des retraités qui ont contacté les services de l’UCR-FO pour témoigner. Certains ont exprimé de la colère, d’autres affichent un désabusement, pour un grand nombre, c’est un sentiment d’incompréhension.
| Pierre et Catherine, retraités des collectivités locales, ont des revenus qui se situent pour chacun, proche du seuil de pauvreté. Catherine perçoit 990 € par mois, Pierre 1 100 €. Pourtant, ensemble, ils subissent désormais une perte supplémentaire de 36 € par mois (432 €/an). |
| Françoise, perçoit une retraite de 1 120 euros par mois et croyait être épargnée de la hausse de la CSG (au motif que le montant est inférieur à 1 200 €/mois). Mais étant donné que son époux Pascal perçoit une retraite de 2 500 €, Françoise se trouve soumise à la hausse de la CSG de 1,7 point. C’est le niveau du revenu fiscal de référence qui déclenche l’application du taux de CSG pour chacun des membres du foyer fiscal. |
| Marc, avec une retraite de 5 000 euros par mois, perd 85 € supplémentaires par mois (1 020 €/an). |
Tous ont l’amer sentiment que les retraités sont frappés d’ostracisme. Le pouvoir d’achat des retraités subit ni plus ni moins qu’une véritable amputation, après avoir pâti de cinq années de blocage des pensions et des retraites auxquelles se sont ajoutées des décennies de sous-indexation des retraites et des salaires portés aux comptes. L’UCR-FO s’oppose vivement à la hausse du taux de la CSG des retraités et dénonce l’injustice faite aux retraités.
