Où l’exécutif reparle d’encadrer le service minimum

InFO militante par Elie Hiesse, L’inFO militante

© F. BLANC
Article publié dans l’action Réforme des retraites, FO dit stop !

Alors que s’accélère le rythme des journées nationales d’actions pour dire « non » à la réforme des retraites, que la quatrième – samedi 11 février – est prévue un week-end de départs en vacances, voilà que l’exécutif évoque à nouveau sa volonté d’encadrer le service minimum. Le sujet est en haut de la pile depuis les vacances de Noël : à la suite du mouvement des contrôleurs SNCF, la Première ministre a été chargée d’engager une réflexion sur la  mise en place d’un cadre pour assurer la continuité des services publics en toutes circonstances.

La volonté de modifier le système actuel

De nouveau, le 3 février, à quatre jours de la troisième journée d’actions, Clément Beaune (ministre des Transports) a précisé les pistes étudiées... Comme il l’avait fait avant la deuxième journée, tout en se défendant d’attiser les braises : Il vaut mieux laisser passer la réforme des retraites pour avoir un dialogue apaisé, assurait-il le 24 janvier. N’empêche, il est revenu sur les chantiers ouverts. D’abord modifier le système actuel du service minimum, issu de la loi de 2007, en augmentant le délai de prévenance, de 48 heures, au respect duquel sont tenus les salariés grévistes, et/ou en trouvant les moyens de mobiliser davantage de volontaires pour les remplacer. Seconde piste : mettre en place, cette fois par le dialogue social, des périodes préservées pendant lesquelles la grève serait prohibée, comme en Italie. FO rappelle que le droit de grève est inscrit dans la Constitution depuis 1946.

Elie Hiesse Journaliste à L’inFO militante

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