Le projet de loi Macron pour la croissance et l’activité est des plus explicites : ultralibéralisme et casse du service public sont au programme !
En plus des examens du code de la route, le Ministère de l’Intérieur prévoit d’externaliser « toute épreuve pratique en vue de l’obtention du permis de conduire d’une catégorie de véhicule du groupe lourd ».
Le dépeçage du service public gratuit des examens du permis de conduire s’accélère donc, aux dépends de la jeunesse. Livrer les usagers à un secteur privé avide de bénéfices, est-ce là toute l’ambition du gouvernement pour réduire le coût du permis de conduire ?
Jamais l’Administration n’est allée aussi loin dans la remise en cause du service public de l’éducation routière !
– Alors que la jeunesse est présentée comme une des priorités de l’actuel quinquennat, l’État pactise avec les organisations patronales d’auto-école pour liquider nos missions et les livrer au secteur marchand.
– Alors que le dialogue social devait soi-disant être la marque de fabrique de ce gouvernement, l’omerta et le mensonge deviennent la règle.
– Alors que les délais d’attente au permis de conduire étaient présentés comme catastrophiques il y a quelques mois seulement, un très grand nombre de places d’examen ne trouvent plus preneurs. Qui a intérêt à la ruine du service public du permis de conduire ?
Le SNICA-FO, défenseur de l’égalité de traitement des usagers et des valeurs de la République, refuse et combat ces réformes qui feront payer aux citoyens le prix des politiques d’austérité.
C’est pourquoi le SNICA-FO appelle l’ensemble des salariés, chômeurs et retraités à rejoindre la manifestation nationale organisée par Force Ouvrière à Paris le 16 décembre prochain !