FO a condamné fermement l’invasion en Ukraine décidée par le gouvernement russe. Ce conflit fait de nombreuses victimes et près de deux millions de personnes fuient la guerre sur les routes.
FO avec les autres confédérations appellent à la solidarité syndicale mondiale pour la paix immédiate. Elles réaffirment avec force le préambule de la constitution de l’OIT (Organisation Internationale du Travail) affirmant qu’une paix universelle et durable ne peut être fondée que sur la base de la justice sociale.
En France, les conséquences se font déjà ressentir. L’inflation, soutenue depuis cet été, progresse à des niveaux impressionnants.
FO Énergie et Mines déplore n’avoir pas été entendu lors des négociations salariales lors desquelles nous revendiquions une hausse du SNB permettant de pallier l’inflation prévue déjà avant ce conflit.
Au-delà des dispositions contraignantes et fiscales que le gouvernement se doit de mettre en œuvre afin de bloquer la hausse des prix sur les produits de consommation courante, et les carburants, les employeurs de la Branche des IEG doivent également agir.
Les employeurs doivent démontrer qu’ils ont la capacité de prendre des mesures d’urgence pour limiter les effets de la guerre et des sanctions économiques sur le pouvoir d’achat des salariés en redistribuant les richesses produites à celles et ceux qui les produisent : le personnel !
Nous revendiquons :
- Une nouvelle augmentation du Salaire National de Base prenant en compte l’inflation
- Une majoration des barèmes des Indemnités Kilométriques
- La possibilité d’augmenter le nombre de jours télétravaillés
Les profits réalisés lors de la crise sanitaire ont atteint des niveaux records. Les dividendes ont été privilégiés et les salariés qui produisent ces richesses ont été oubliés.
FO Énergie et Mines refuse de faire le même constat, le pouvoir d’achat des personnels des IEG ne doit pas être une victime collatérale des conséquences de ce dramatique conflit.