Le groupe des 9 (UCR FO, UCR CGT, UNIRS-Solidaires, UNIR-CFE-CGC, CFTC, FSU, FGR FP, LSR, l’UNRPA…) a demandé à plusieurs reprises à être reçu par le président de la République.
Ce dernier prétextant un emploi du temps chargé
nous a opposé une fin de non recevoir et nous a renvoyés sur la ministre de la Santé.
Ainsi, 16 millions de retraité-e-s seraient une telle quantité négligeable pour le locataire de l’Elysée qu’il ne trouverait pas le temps de recevoir leurs représentants.
Pourtant, nous en avons des choses à lui dire et des revendications à faire valoir.
Mais il est vrai qu’à ses yeux nous sommes des nantis et que nous devons nous taire et Faire des efforts…
C’est la raison pour laquelle il s’apprête à augmenter la CSG de 1,7 point et à réduire ainsi le pouvoir d’achat de dix millions de retraités, en considérant qu’au-delà de 1 200 € de pension pour une personne vivant seule, 2 042 € à deux pour un couple, un retraité est suffisamment aisé… Ainsi, dès le 1er janvier cette mesure aboutira à une perte annuelle de plusieurs centaines d’euros pour plus de 60 % de retraité-e-s.
L’UCR-FO accepte d’autant moins un tel mépris que les « efforts », les retraité-e-s les ont déjà faits.
Leurs pensions sont bloquées depuis 4 ans et ils subissent une fiscalité est de plus en plus lourde : y a eu les 0,3% de la CASA, la suppression de la 1/2 part fiscale pour les personnes vivant seule ayant élevé au moins un enfant, la fiscalisation des majorations familiales, et, cerise sur le gâteau, la baisse annoncée de 5 € des APL…
L’UCR-FO accepte d’autant moins ce mépris que les retraité-e-s ont non seulement largement contribué au développement et à la richesse de ce pays, mais occupent, plus que jamais, une place dans la société que personne ne peut contester.
Participez aux initiatives organisées dans les départements le 28 septembre.