D ’ici le 6 décembre, il faut convaincre
encore et encore résumait, le 26 novembre à Paris, Yves Kottelat (Fédération FO des personnels des Services publics et des services de Santé/SPS-FO). Il s’exprimait, comme d’autres secrétaires généraux de fédérations du secteur public, lors d’un meeting organisé par l’Union régionale FO d’Île-de-France (URIF-FO) dans le cadre de la campagne FO pour les élections dans la fonction publique. À ce rendez-vous, qui a rassemblé plusieurs centaines de personnes à la Bourse du travail, participaient aussi des secrétaires confédéraux ainsi que le nouveau secrétaire général de la confédération FO, Yves Veyrier. Tous sont venus une nouvelle fois à la rencontre des agents avant un ultime meeting le 29 novembre à Niort (Deux-Sèvres). Depuis le coup d’envoi de la campagne FO le 11 septembre à Marseille, la Confédération a organisé une quarantaine de rendez-vous sur le territoire. Réunions, rassemblements, visites de sites de services publics... Nous avons rencontré des milliers de militants FO mais aussi des personnes non syndiquées intéressées par nos revendications
, explique Nathalie Homand, secrétaire confédérale au secteur de l’économie et du service public. Le vote FO a bien sûr un sens catégoriel
pour l’aboutissement des revendications des agents. Il a aussi un sens pour la défense des services publics
, a appuyé Yves Veyrier.
FO pour s’opposer aux contre-réformes
Il y a quatre ans, le slogan de la campagne FO était Pas de République sans service public
. Cette année, le slogan Avec FO, je défends le service public
souligne le rôle des agents publics au cœur du fonctionnement des services. Pourquoi voter FO ?
, lançait Christian Grolier (Fédération générale FO des Fonctionnaires/FGF-FO et interfédérale FO des Fonctionnaires/UIAFP-FO). Parce que l’indépendance syndicale n’a pas de prix
. Par ses revendications et ses actions, FO est la voix qui s’élève contre les attaques envers les agents, tel le gel des salaires ou encore celles contenues dans les projets de contre-réformes (salaire au mérite, contractualisation des emplois, plan de départs…), y compris celui de créer pour tous les actifs un système universel de retraite par points. Ce système est incompatible avec le statut et la carrière
, fulminait Christian Grolier, fustigeant la volonté du gouvernement de détruire la grande garantie collective qu’est le statut général des fonctionnaires
depuis 1946. Il faut empêcher la privatisation des services publics, du statut et des agents eux-mêmes. Empêcher que les structures des administrations soient détruites, que les garanties individuelles soient pulvérisées
, insistait de son côté Hubert Raguin (Fédération FO de l’Éducation/FNEC-FP-FO). Pour contrer tout cela ? Le vote FO, du 29 novembre au 6 décembre.