Alors que divers ministres, dont celui de l’économie, divers économistes, beaucoup de journalistes, éditorialistes, spécialistes nous disent qu’une baisse des taxes sur les carburants coûterait trop cher à l’état en donnant l’exemple de -1 centime égal 500 millions d’euros en moins dans les caisses de l’État. Nous, à la FNTL FO/UNCP, sans avoir fait Maths Sup ou les grandes écoles, avons pris quelques exemples de prix de carburant avec 60% de taxes diverses.
| Prix au litre : | 1 € - 60% Taxes = 0,40 € fournisseurs - 0,60 € État |
| 1,50€ - 60% Taxes = 0,60 € fournisseurs - 0,90 € État | |
| 2€ - 60% Taxes = 0,80 € fournisseurs - 1,20 € État | |
| 2,50€ - 60% Taxes = 1 € fournisseurs - 1,50 € État |
Les quelques exemples ci-dessus nous démontrent que plus le prix du baril augmente, plus les taxes augmentent au profit de l’État.
La seule solution serait donc de fixer les taxes à un certain niveau. L’État ne serait donc pas perdant par rapport à un prix fixe des taxes mais c’est sûr, engrangerait moins sur le dos des Français. Quant à nos chers bobos-écolos, avant de crier au loup faites en sorte que les offres de transports publics soient présentes jours et nuits, à la ville comme à la campagne et non en diminution, comme nous le constatons depuis l’épidémie Covid-19.
Bien souvent les conducteurs de bus, tramway, métro, RER, cars, femmes ou hommes de ménage, commencent ou finissent leur travail alors qu’il n’y a plus d’offre de transports publics.
Les Français de la classe moyenne eux sont les premiers impactés par cette hausse des prix de l’énergie. Leurs habitations se situent à 25, 30 ou 40 km de leur lieu de travail pour diverses raisons. Mais se sont des travailleurs qui prennent de plein fouet cette perte de pouvoir d’achat et la colère monte grandement.
Si nos gouvernants non pas compris cela, ils n’ont rien appris du mouvement des Gilets Jaunes.