Ces dernières années, sont en effet apparus sur le marché des équipements revendiquant des propriétés d’épuration de l’air intérieur, ou encore des matériaux de construction et décoration « dépolluants » destinés au piégeage ou à la destruction de nombreux contaminants chimiques et microbiologiques de l’air intérieur.
Dans une expertise récente, l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Environnement (ANSES) souligne que les données disponibles ne permettent pas de démontrer l’efficacité et l’innocuité en conditions réelles d’utilisation des dispositifs d’épuration de l’air intérieur reposant sur ces technologies.
L’Agence rappelle opportunément que pour réduire l’exposition aux polluants de l’air intérieur, il convient en premier lieu de limiter les émissions à la source, en choisissant des produits peu polluants (par exemple ceux labellisés NF environnement), d’aérer et de ventiler les espaces intérieurs des bâtiments.
L’Agence recommande également la mise en place d’une certification des dispositifs d’épuration de l’air intérieur, les essais devant être conduits dans les conditions les plus proches possible des conditions d’utilisation de ces dispositifs.