« Pas d’emploi sur une planète morte ». Tel est le slogan, en forme de mise en garde, mis en avant par la CSI, qui entend montrer l’engagement du mouvement syndical pour « décarboniser [les] lieux de travail et [les] industries », mais aussi intensifier sa campagne pour une « transition juste », de façon à ce que la transformation industrielle qui s’annonce ne soit pas synonyme de perte d’emplois. En organisant un sommet syndical les 14 et 15 septembre à Paris, au siège du CESE (Conseil économique, social et environnemental), la CSI a donc préparé à sa façon la COP21, qui se réunira début décembre dans la capitale en vue d’aboutir à un nouvel accord international sur le climat qui permette de maintenir le réchauffement climatique en deçà de deux degrés.
« S’opposer à toute logique de décroissance »
Cet objectif, souligne Pascal Pavageau, secrétaire confédéral FO chargé du secteur économique, « impose de nouvelles politiques industrielles et que la Recherche & Développement publique inter-États soit ambitieuse. L’objectif n’est pas de ne plus faire, mais de faire autrement. La COP21 doit s’opposer à toute logique de décroissance ». Les investissements publics sont essentiels. Sur ces investissements publics pourront se greffer les investissements privés, mais en dehors de la logique partenariat public-privé, insiste encore FO.