Depuis la présentation du projet de réforme des retraites, FO, dans l’unité intersyndicale la plus large, a refusé le recul de l’âge légal de départ et l’allongement de la durée de cotisations et exigé le retrait du texte.
Dès le 19 janvier, les mobilisations ont été puissantes, soutenues ultra majoritairement par la population.
FO, avec l’intersyndicale, n’a cessé d’interpeler l’exécutif afin qu’il entende le rejet massif de cette réforme, injuste et brutale. Le courrier des organisations syndicales et de jeunesse au président de la République lui demandant de les recevoir urgemment a été balayé d’un revers de main, avec comme alibi de laisser toute sa place au débat parlementaire.
Si le gouvernement n’a pas réussi à convaincre les parlementaires du soi-disant bien-fondé de sa réforme, c’est parce que les organisations syndicales ont fortement mobilisé et ont porté leurs arguments auprès d’eux, qu’elles en ont convaincu un nombre important. L’utilisation du 49-3 est bien la preuve de la faiblesse d’un gouvernement qui a choisi de passer en force au mépris de l’expression de toutes les organisations syndicales et du refus très majoritaire de la population.
FO a toujours mené cette bataille sociale en refusant toute récupération politique et appelle à continuer les mobilisations, dans le calme et la détermination qui ont toujours caractérisé ce mouvement. La mobilisation et la grève sont l’arme des travailleurs.
FO a pris ses responsabilités en appelant à la grève dès le 19 janvier, les 7 et 8 mars, et particulièrement les 15, 16 et 17 mars. FO soutient pleinement la mobilisation des salariés, dans l’unité d’action la plus large, qui se sont engagés dans les mouvements de grève, et encourage leur reconduction afin d’obtenir le retrait de ce projet de réforme.
Mobilisons-nous massivement par la grève, et le 23 mars nous ferons reculer le gouvernement.