Les saisonniers et les permanents des remontées mécaniques et des pistes ne sont pas en guerre contre les vacanciers, ils sont en grève contre un système qui les prive de tout !
Il est si simple de décider de l’avenir des autres lorsqu’on est confortablement installé dans un bureau à (19, 20, 21°).
Qui sont les otages de qui ? Depuis plusieurs années les saisonniers subissent des contraintes qui leurs sont imposées par un exécutif qui ne prend pas en compte la spécificité des emplois en saison et les contraintes qui se rajoutent aux nouvelles règles d’obtention et de calcul du montant des allocations chômage, les transports, les loyers, le coût de la vie décuplés en période estivale ou hivernale.
Qui les a pris en otage en réduisant leur capacité de survie en intersaison ? Qui reporte leur âge de départ à la retraite de telle façon que la plupart devront continuer de travailler au-delà de leur espérance de vie en bonne santé, s’ils ne sont pas chômeurs ou en maladie bien avant, qu’ils soient saisonniers, permanents des remontées mécaniques, ou des autres métiers réputés pour leur pénibilité sans reclassement possible ? Que deviendront les pisteurs, les personnels d’entretien remontées mécaniques (etc.) à 64 ans ou plus pour atteindre une retraite complète.
Alors oui, sans doute certains de ceux qui ont prévu de passer quelques jours au ski devront-ils contribuer involontairement à une journée ras-le-bol de ces salariés dont personne ne se soucie.
Notre but être enfin écoutés et entendus, que des mesures radicales de protection des emplois soient mises en œuvre avant la fin de saison et nous pourrons continuer d’accueillir et d’offrir aux touristes les vacances qu’ils méritent.
Après le 31 janvier, notre journée de mobilisation suivante sera celle retenue par l’intersyndicale courant février, elle sera capitale dans un contexte économique difficile certes pour les employeurs, pour vous, mais surtout pour nous, parce que nécessaire à la survie des métiers de la montagne. Si nos revendications ne sont pas résolues rapidement par l’exécutif, responsable de la dégradation de nos conditions de vie et d’avenir, il sera responsable d’autres journées de mobilisation.