Annonce d’une baisse de fiscalité pour les ménages, ou encore, le 30 mai, d’un plan contre la fraude sociale avec possible fusion de la carte d’identité et de la carte vitale de sécurité sociale... L’exécutif tente d’attirer l’attention ailleurs que sur la réforme des retraites, qui concentre toujours cependant la colère des travailleurs lesquels en demandent l’abrogation. Réunie une nouvelle fois le 30 mai, l’intersyndicale a réitéré son appel à une quatorzième journée nationale de mobilisation le 6 juin. Début mai, elle avait adressé un nouveau courrier aux parlementaires, leur demandant de voter la proposition de loi qui sera examinée à l’Assemblée le 8 juin, portant la demande d’abrogation du recul de l’âge légal de départ à la retraite et une révision du calendrier sur l’allongement de la durée de cotisation. Reçues les 16 et 17 mai en bilatérales par la Première ministre, les organisations, dont FO, lui avait signifié leur détermination à poursuivre le combat pour le retrait de la réforme.
La liste de nos revendications
Hors cette revendication numéro un, comme d’autres FO avait transmis aussi ses autres revendications et même remis à Élisabeth Borne un cahier de huit pages listant les principales. Parmi celles-ci : l’augmentation des salaires, pensions et minima sociaux, la conditionnalité des aides publiques aux entreprises, le retour à la convention Assurance chômage de 2017, la nécessité de redonner toute sa place à la négociation collective et sans le carcan d’un cadrage de l’exécutif, la nécessité aussi d’un retour sur les ordonnances Travail de 2017 avec notamment la demande d’une libre désignation des délégués et représentants syndicaux, ou encore le déplafonnement des trois mandats de délégués... Le 30 mai, l’intersyndicale soulignait le caractère indispensable
du retrait de la réforme des retraites, lequel permettrait d’avancer enfin sur les préoccupations
. Concrètement les revendications, nombreuses, des travailleurs.