Le 13 juillet, on s’attend à 130 grévistes sur les 136 vols
, indiquait le 11 juillet Nicolas Bessalam, secrétaire de la section syndicale FO. L’appel fait donc écho chez les salariés (1 477 PNC dont 700 titulaires) qui ont reçu seulement 45 euros de hausse de salaire depuis la création de Transavia en 2007, affichant un salaire minimum garanti (SMG) aux quatre premiers niveaux de la grille sous le Smic, assorti de conditions de travail usantes.
Stop au rythme épuisant des rotations
Or, dans le cadre de négociations ouvertes depuis avril, la direction prévoit seulement d’ajuster les premiers niveaux de la grille et ce pas avant janvier 2023, lorsque le PGE (prêt garanti par l’État) aura été remboursé. La section FO demande, elle, un ajustement immédiat, une revalorisation des salaires et l’amélioration des conditions de travail, à commencer par l’arrêt d’un rythme effréné de rotations aussi épuisant pour la santé des salariés que dangereux pour la sécurité des vols
, insiste Nicolas Bessalam, citant une journée de travail banale pour un PNC : un vol de Nantes vers Marseille, puis vers Beyrouth, suivi d’un retour à Marseille avant un vol de nouveau vers Nantes... Arrivée parfois vers 4h du matin.