Comme tout à chacun, ils subissent également l’augmentation de l’inflation mais aussi l’austérité salariale qui se poursuit !
Les propositions patronales d’augmentation salariale, de l’ordre de 1,2% à 2,5% restent largement insuffisantes ! Bien en deçà des revendications légitimes des salariés ! Dans certaines branches des transports, comme le transport routier ou le transport aérien, les minimas conventionnels restent encore en dessous du Smic !
La réponse à l’inflation n’est pas la « prime inflation » bricolée par le gouvernement mais bien l’augmentation des salaires directs ! Il y a urgence sociale d’une augmentation générale et significative des salaires, du Smic et ce, dans les branches professionnelles et dans les entreprises !
Les augmentations de salaires ne sont pas l’ennemi de l’emploi mais bien un moyen de créer des richesses par la consommation induite et par les cotisations sociales confortant nos régimes sociaux (Sécurité sociale, retraite…).
Dans le même temps, le gouvernement avec l’aval du patronat porte le dogme néolibéral de la Commission en organisant la privatisation, la déréglementation, l’externalisation, la sous-traitance, l’ouverture à la concurrence qui conduisent, de facto, à la mise en place d’un dumping social et de fait, à une précarisation des salariés.
Pour toutes ces raisons, les fédérations Force Ouvrière des transports (Fédération FO Transports et Logistique- FO-UNCP, Fédération FO des Cheminots, FEETS-FO) appellent les syndicats à s’organiser afin de mettre en place le rapport de force nécessaire pour lutter contre la paupérisation des salariés du secteur et combattre toutes les tentatives de désorganisation d’un secteur essentiel à la bonne marche de notre économie.