C’est non
. Le 7 juillet, le bureau de FO-Énergie et Mines a refusé de signer le projet d’accord patronal proposant, au 1er juillet, une hausse de 1 % du salaire national de base (SNB). Bien trop éloignée de la revendication portée par FO, au sein de l’interfédérale, d’une revalorisation du SNB à hauteur de l’inflation
. Bien trop éloignée de la perte de pouvoir d’achat endurée par les agents. Le décrochage du SNB, par rapport à l’inflation, est estimé à 7 % entre 2009 et 2021. Et l’inflation se fait de plus en plus forte. Elle devrait dépasser 7 % fin 2022
, rappelle Alain André, secrétaire général de FO-Énergie et Mines.
Le ministère de tutelle sommé d’agir
Les employeurs n’ont pas mesuré le mécontentement des agents, qui sont acculés financièrement. Leur référence, c’est la hausse de 3,5 % du point d’indice dans la fonction publique au 1er juillet. Toute proposition inférieure est vécue comme du mépris
, alerte-t-il. Avec l’interfédérale (dont tous les membres refusent de signer le projet d’accord), FO-Énergie et Mines a interpellé le ministère de tutelle pour exiger la réouverture immédiate
des négociations. Rien d’anodin, alors que l’exécutif a annoncé le retour de l’État à 100 % dans le capital d’EDF. En attendant sa réponse, FO appelle les syndicats à exiger l’attribution de deux NR (niveaux de rémunération) et/ou un complément d’intéressement ou de participation.