Dans ce contexte de crise sanitaire sans précédent, il faut apporter des réponses et des moyens inédits.
Plus que jamais les employeurs et les représentants du personnel doivent s’associer pour relever les défis de cette crise, en mettant en place les conditions d’un dialogue transparent et loyal.
Le ministère du Travail insiste sur l’importance pour l’employeur d’associer les représentants du personnel dans le cadre de l’évaluation des risques professionnels et de la mise en place de mesures de prévention qui en découlent.
Dans l’attente d’un rétablissement des CHSCT tels qu’ils existaient avant la mise en place des CSE et comme le revendique la FGTA-FO, la CSSCT exerce une mission essentielle de protection de la santé et de la sécurité des salariés. Elle doit faire preuve d’une perspicacité particulière dans le contexte actuel d’épidémie de COVID-19.
En effet, les CSSCT doivent être entièrement mobilisées et impliquées dans toutes les entreprises, avec des moyens de fonctionnement à la hauteur des enjeux, pour mener à bien leurs missions de prévention et d’évaluation des risques. La FGTA-FO alerte sur la nécessité de les renforcer et de leur donner tous les moyens (heures de délégation, moyens financiers...) afin de relever les nouveaux défis auxquels elles sont confrontées.
Aussi, la FGTA-FO demande-t-elle au ministère du Travail d’imposer leur mise en place et de les renforcer dans les entreprises et les établissements distincts de moins de 300 salariés.
N’oublions pas les toutes petites entreprises !
La FGTA-FO propose de renforcer les CPRI dans leurs prérogatives en matière de conditions de travail, de santé et surtout de les doter de réels moyens afin d’accompagner efficacement les toutes petites entreprises dans la mise en place de mesures concrètes de protection des salariés.