Le groupe Schaeffler a annoncé le 17 juin en CSEC aux organisations syndicales son intention d’entamer pour la deuxième fois des négociations sur une nouvelle RCC (Rupture Conventionnelle Collective). Alors que ces négociations n’ont pas encore débuté, une note de service informant les salariés concernés vient de démontrer le manque de respect envers les Instances Représentatives du Personnel (IRP) et entrave la qualité du dialogue social qui est pourtant nécessaire et prôné au sein des entreprises.
Pour revenir à la situation de Schaeffler, suite aux contraintes et exigences qui sont imposées aux constructeurs automobiles, ces derniers anticipent l’abandon de la motorisation thermique, et cela beaucoup plus rapidement que prévu. Et pour enfoncer le clou, chaque grande ville aspire dorénavant à passer en zone à faible émission. Tout ceci impacte fortement le secteur d’activité de la mécanique dont fait partie Schaeffler, notamment en termes de destruction d’emplois.
FO Schaeffler France a engagé de nombreuses actions et multiplié les rencontres avec les médias et les salariés pour faire évoluer ce dossier en faveur de ces derniers et surtout obtenir des garanties fermes en termes d’activité sur les sites d’Haguenau et Chevilly.
La Fédération et son syndicat dénoncent la baisse des effectifs, qui ne peuvent en aucun cas devenir la seule variable d’ajustement permettant d’assurer la pérennité de l’entreprise. La formation des salariés et la transmission des compétences doivent aussi être au cœur de cette négociation.
La Fédération et son syndicat demandent au groupe Schaeffler de s’engager fermement à maintenir l’emploi en France, à développer des lignes de productions axées sur des produits d’avenir et à stopper les futures délocalisations des produits en cours de développement.